5/5 Radouane Les A. 4 years ago on Google
Commune : Sorgues
Appellation : Pont
suspendu
sur
le
Rhône
des
Arméniers
(ou
pont
de
l’Oiselet)
Adresse : l'Oiselet
Auteurs : BACKES
(ingénieur),
BOURELLY
(maître
maçon)
Date : 1925-1926
Protection : Inscription
au
titre
des
monuments
historiques
par
arrêté
du
5
novembre
2001
Label
patrimoine
XXe : Circulaire
du
1er
mars
2001
L'île
de
l'Oiselet,
située
entre
le
bras
navigable
du
Rhône
à
l'ouest,
et
le
bras
mort
dit
des
Arméniens
à
l'est,
est
un
territoire
de
450
hectares
occupé
dans
le
premier
quart
du
XXe
siècle
par
des
exploitations
agricoles.
L’île
produisait
notamment
des
céréales,
des
prairies
temporaires,
du
millet
à
balais,
de
la
betterave
sucrière.
Cependant
l’agriculture
demeurait
stagnante
à
cause
des
difficultés
de
transport.
Aussi,
dans
une
lettre
adressée
le
28
novembre
1922
au
ministre
de
l'Agriculture,
les
îliens
demandent
l'autorisation
de
créer
"une
association
syndicale
libre
pour
la
construction
d'un
pont
sur
le
Rhône
des
Arméniens".
Ils
sollicitent
également
le
concours
du
service
du
génie
rural
pour
l'étude
du
projet
d'association
et
pour
la
construction
du
pont.
Le
projet
est
autorisé
en
1923
et
mis
au
concours.
Backes,
ingénieur-constructeur
à
Lyon
est
retenu
pour
la
partie
métallique
(tablier
et
suspension),
Bourelly
à
Montfavet
pour
les
maçonneries.
Les
travaux,
commencés
en
1925,
sont
achevés
en
juillet
1926.
Le
pont
est
ouvert
à
la
circulation
le
26
août.
L'ouvrage
consiste
en
une
passerelle
suspendue
semi
rigide
à
une
seule
travée
de
157,50
mètres
de
portée
entre
le
parement
des
culées.
La
voie,
de
2,30
mètres
de
large,
est
bordée
de
deux
trottoirs
de
0,50
mètre.
Le
tablier,
à
profil
longitudinal
parabolique,
est
supporté
par
des
poutrelles
métalliques
retenues
par
3
fils
de
longerons.
La
chaussée,
en
madriers
de
chêne
boulonnés,
est
revêtue
d'un
platelage
jointif
en
planches
de
sapin.
Les
trottoirs
sont
également
en
planches
de
sapin.
Les
pylônes,
en
béton,
sont
d'une
hauteur
d'environ
20
mètres.
Les
ancrages
des
câbles
de
retenue,
pris
dans
un
massif
bétonné,
sont
à
21
mètres
des
pylônes.
La
gestion
du
pont
devient
vite
lourde
pour
l'association
syndicale
qui
obtient
en
1950
son
classement
en
voirie
communale.
Devenu
obsolète,
le
pont
sera
interdit
à
la
circulation
des
camions
en
1975,
puis
remplacé
pour
tous
les
véhicules
par
une
chaussée
sur
enrochement
sur
le
site
de
l'ancien
bac
à
traille.
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