1/5 Ju L. 3 years ago on Google
(Translated
by
Google)
I
arrived
in
the
emergency
room
a
little
before
midnight
(Sunday,
October
27)
because
my
wife
complained
of
severe
pain
in
the
lower
part
of
the
stomach
/
back
(note
that
we
had
gone
to
the
emergency
room
the
day
before
for
the
same
pain
(he
had
been
prescribed
a
CT
scan
with
topalgic).
So
we
arrive
at
the
reception
and
first
remark
"has
she
taken
topalgic?".
To
which
I
answer
in
the
negative.
Indeed,
error
on
our
part.
We
are
asked
the
same
question
for
the
scanner
except
that
only
two
days
have
passed
and
it
is
impossible
to
pass
it
in
such
a
short
time.
My
wife
is
welcomed
for
the
first
time
to
take
blood
pressure
and
temperature.
The
goal
is
to
identify
what
she
is
complaining
about.
It
must
have
been
12:30
a.m.
We
are
patiently
waiting
our
turn.
Support
times
are
extended
given
the
current
context.
We
understand.
At
6
a.m.,
we
still
haven't
been
called
even
though
the
waiting
room
has
been
empty
for
at
least
2
hours.
We
take
our
troubles
patiently.
At
one
point,
I
decide
to
question
the
nurse
verbally
explaining
to
her
that
we
feel
a
little
helpless
although
aware
of
the
context
once
again.
She
replies
that
she
is
coming
back
to
me.
Half
an
hour
later,
we
are
at
a
standstill.
I
revive
it.
Same
thing
half
an
hour
later.
I
decide
to
go
with
my
wife
to
another
hospital
since
no
one
has
deigned
to
come
back
to
us.
At
this
time,
the
same
nurse
calls
my
wife.
Relief.
My
wife
is
therefore
welcomed
and
we
have
to
be
patient.
We
understand
once
again.
In
addition,
my
wife
was
greeted
in
a
room
stained
with
blood
on
the
walls.
With
used
masks
on
the
ground
but
above
all
fresh
blood
on
his
bed
...
No
protection
prepared
beforehand.
"They
must
be
overwhelmed
with
the
covid"
we
tell
ourselves.
In
the
meantime,
we
have
to
draw
blood
from
him.
Another
nurse
has
to
take
this
sample.
Hateful,
mean
and
contemptuous
nurse.
This
one
came
in
a
tone
of
reproach
and
blamed
my
wife
for
not
having
had
a
scan
and
kept
chaining
unfounded
reproaches.
She
hurt
him
and
stained
his
dress
with
her
blood,
assuring
him
"that
it
was
not
serious
and
that
it
was
washed
easily".
We
can't
believe
it.
The
doctor
arrives.
In
these
questions,
the
latter
is
cold
and
wants
to
end
it
quickly.
The
hardest
part
is
that
I
cannot
stay
with
my
wife
given
the
sanitary
regulations
in
place.
So
all
our
exchanges
are
done
by
phone.
I
manage
to
get
the
doctor
by
phone.
I
communicate
to
her
my
irritation
at
the
treatment
that
the
previous
nurse
inflicted
on
my
wife.
"He
would
have
taken
notes."
The
doctor
confirms
to
me
that
a
scanner
must
be
done.
I
ask
him
to
do
what
needs
to
be
done
so
that
we
move
forward.
The
scanner
goes
on.
At
2:30
p.m.,
we
got
the
results
and
when
it
was
time
to
leave,
my
wife
pointed
out
that
the
needle
for
the
blood
sample
was
not
removed.
The
nursing
staff
look
at
each
other
"Whose
fault
is
it?"
We
don't
want
to
know
anything.
We
are
exhausted.
For
information,
my
wife
has
just
arrived
from
abroad.
This
one
is
typical
Maghrebian
and
is
veiled.
In
terms
of
speaking
in
French,
she
is
learning.
It
is
true
that
I
did
not
want
to
come
to
this.
But
by
putting
these
little
events
mentioned
above
end
to
end,
by
correlating
them
with
the
recent
death
of
a
history
professor,
could
it
be
that
...
I
refuse
to
believe
it
although
I
felt
myself
pushed
towards
this
reflection.
Just
a
feeling.
No
proof.
I
have
been
going
to
the
emergency
departments
of
Saint-Camille
hospital
for
more
than
twenty
years.
This
time
was
by
far
the
worst.
If
you
have
the
possibility
to
go
to
another
emergency
department,
go
there
without
thinking
because
the
team
that
was
in
place
was
probably
overloaded
(because
of
the
covid).
But
in
no
case
can
this
justify
such
behavior.
(Original)
Je
suis
arrivé
aux
urgences
un
peu
avant
minuit
(dimanche
27
octobre)
parce
que
ma
femme
se
plaignait
de
vives
douleurs
au
niveau
de
la
partie
inférieure
du
ventre/dos
(à
noter
que
nous
étions
partis
aux
urgences
l'avant-veille
pour
les
mêmes
douleurs.
On
lui
avait
prescrit
un
examen
scanner
avec
du
topalgic).
Donc
nous
arrivons
à
l'accueil
et
première
remarque
"a
t-elle
pris
du
topalgic
?".
Ce
à
quoi
je
réponds
par
la
négative.
Effectivement,
erreur
de
notre
part.
On
nous
pose
la
même
question
pour
le
scanner
sauf
que
se
sont
passés
seulement
deux
jours
et
impossible
de
le
passer
en
si
peu
de
temps.
Ma
femme
est
accueillie
une
première
fois
pour
prise
de
tension,
température.
Le
but
étant
de
cerner
de
quoi
elle
se
plaint.
Il
devait
être
00h30.
On
attend
patiemment
notre
tour.
Les
temps
de
prises
en
charge
sont
rallongés
compte
tenu
du
contexte
actuel.
Nous
comprenons.
À
6h
du
matin,
nous
ne
sommes
toujours
pas
appelés
alors
que
la
salle
d'attente
est
vide
depuis
au
moins
2h.
Nous
prenons
notre
mal
en
patience.
À
un
moment
donné,
je
décide
d'interpeller
l'infirmière
verbalement
lui
expliquant
que
nous
nous
sentons
un
peu
délaissés
bien
que
conscients
du
contexte
encore
une
fois.
Elle
me
répond
qu'elle
revient
vers
moi.
Une
demi
heure
plus
tard,
nous
sommes
au
point
mort.
Je
la
relance.
Même
chose
une
demi-heure
après.
Je
décide
de
partir
avec
ma
femme
dans
un
autre
hôpital
étant
donné
qu'aucune
personne
n'a
daigné
à
revenir
vers
nous.
À
ce
moment,
la
même
infirmière
appelle
ma
femme.
Soulagement.
Ma
femme
est
donc
accueillie
et
il
faut
patienter
encore.
Nous
comprenons
une
fois
de
plus.
Par
ailleurs,
ma
femme
s'est
vue
accueillir
dans
une
chambre
tâchée
de
sang
sur
les
murs.
Avec
des
masques
usagés
au
sol
mais
surtout
du
sang
frais
sur
son
lit...
Pas
de
protection
de
préparée
au
préalable.
"Ils
doivent
etre
débordés
avec
le
covid"
nous
nous
disons.
Pendant
ce
temps,
on
doit
lui
prélever
du
sang.
C'est
une
autre
infirmière
qui
doit
réaliser
ce
prélèvement.
Infirmière
odieuse,
méchante
et
méprisante.
Celle-ci
est
venue
sur
un
ton
de
reproche
et
a
blâmé
ma
femme
pour
n'avoir
pas
passé
de
scanner
et
n'arrêtait
pas
d'enchaîner
des
reproches
sans
fondements.
Elle
lui
a
fait
mal
et
lui
a
tâché
sa
robe
avec
son
sang
en
lui
affirmant
"que
ce
n'était
pas
grave
et
que
ça
se
lavait
facilement".
Nous
n'en
revenons
pas.
Le
médecin
arrive.
Dans
ces
questions,
ce
dernier
est
froid
et
veut
en
finir
vite.
Le
plus
dur
est
que
je
ne
peux
pas
rester
avec
ma
femme
étant
donné
les
consignes
sanitaires
en
place.
Donc
tous
nos
échanges
se
font
par
téléphone.
J'arrive
à
avoir
le
médecin
par
téléphone.
Je
lui
communique
mon
irritation
quant
au
traitement
que
la
précédente
infirmière
a
infligée
à
ma
femme.
"Il
en
aurait
pris
notes".
Le
médecin
me
confirme
qu'un
scanner
doit
être
réalisé.
Je
lui
demande
de
faire
ce
qu'il
faut
faire
afin
que
nous
avançons.
Le
scanner
se
passe.
À
14h30,
nous
obtenons
les
résultats
et
au
moment
de
partir,
ma
femme
fait
remarquer
qu'on
ne
lui
a
pas
retiré
l'aiguille
permettant
le
prélèvement
de
sang.
Le
personnel
soignant
se
regarde
entre
eux
"À
qui
la
faute
?"
Nous
ne
voulons
rien
savoir.
Nous
sommes
épuisés.
Pour
information,
ma
femme
vient
d'arriver
de
l'étranger.
Celle-ci
est
typée
maghrébine
et
est
voilée.
Sur
le
plan
de
l'élocution
en
français,
elle
est
en
apprentissage.
C'est
vrai
que
je
ne
voulais
pas
en
arriver
là.
Mais
en
mettant
bout
à
bout
ces
petits
événements
cités
au-dessus,
en
les
corrélant
au
récent
décès
d'un
professeur
d'histoire,
se
pourrait-il
que...
Je
me
refuse
de
le
croire
bien
que
je
me
suis
senti
poussé
vers
cette
réflexion.
Juste
un
ressenti.
Pas
de
preuve.
Cela
fait
plus
de
vingt
années
que
je
me
rends
aux
services
d'urgences
de
l'hôpital
Saint-Camille.
Cette
fois
était
de
loin
la
pire.
Si
vous
avez
la
possibilité
de
vous
rendre
dans
un
autres
services
d'urgences,
rendez-vous
y
sans
réfléchir
car
l'équipe
qui
était
en
place
était
probablement
surchargée
(à
cause
du
covid).
Mais
en
aucun
cas
cela
ne
peut
justifier
de
tels
comportements.
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