3/5 virginie n. 7 months ago on Google
Avis
mitigé.
J’ai
été
hospitalisée
durant
4
semaines
en
service
de
addictologie
et
en
termes
d’objectifs
« cliniques »,
le
contrat
a
été
rempli
👍
En
revanche,
je
ne
suis
pas
totalement
satisfaite
de
la
clinique,
de
ses
infrastructures
et
de
son
fonctionnement.
Je
m’attendais
d’abord
à
un
environnement
plus
entretenu,
or
les
espaces
extérieurs
sont
laissés
à
l’abandon,
jonchés
de
mégots
de
cigarettes.
Les
tarifs
des
prestations
(machine
à
café,
snack,
lave-linge,
sèche-linge)
sont
prohibitifs,
au
regard
de
la
qualité
de
la
prestation
:
je
ne
parlerais
que
du
lave-linge
et
du
sèche-linge,
1
seul
pour
tous
les
patients,
sachant
que
le
sèche-linge
ne
fonctionne
pas
de
manière
efficace.
Le
personnel
:
d’une
manière
générale,
très
professionnel
et
très
très
polyvalent
(les
infirmières
et
les
Psychomotriciennes
donnent
les
cours
de
yoga,
animent
des
ateliers),
les
ASH
deviennent
hôtesses
d’accueil,
à
tel
point
qu’on
finit
par
se
demander
si
on
ne
va
pas
être
reçue
par
l’agent
d’entretien
quand
on
va
frapper
au
bureau
du
psychiatre.
Anecdotique,
mais
ça
sent
un
peu
la
déroute
tout
de
même.
D’ailleurs
en
ce
qui
me
concerne,
à
part
à
ma
demande,
je
n’aurai
vu
le
psychiatre
qu’à
mon
arrivée,
et
jamais
de
psychologue
en
entretien
individuel,
on
n’aura
jamais
fait
le
point
sur
l’évolution
de
mon
état
si
ce
n’est
encore
une
fois
à
ma
demande.
Les
seules
repères
stables
au
sein
du
services
sont
les
infirmières,
très
pro
et
sympathiques.
Il
y
aura
tout
de
même
un
matin
où
un
remplaçant,
lors
de
la
distribution
des
médicaments,
me
donnera
un
patch
à
la
nicotine
(au
lieu
des
2
que
j’étais
censée
mettre).
Lorsque
je
lui
ai
fait
remarquer,
il
m’a
simplement
dit
« je
n’en
ai
plus
(!!!!),
vous
en
aurez
donc
un
maintenant,
et
vous
en
aurez
un
autre
cet
après-midi
quand
j’aurai
reçu
la
commande ».
Ce
jour-là,
heureusement
qu’une
patiente
a
pu
me
« dépanner »,
mais
vous
comprenez
bien
que
ce
genre
d’incident
est
absolument
inadmissible
dans
une
clinique,
et
partout
ailleurs
en
milieu
hospitalier.
Bref,
pour
en
finir,
justement…
les
patients.
Il
semble
que
la
clinique
a
bien
compris
qu’il
valait
mieux
s’assurer
de
fonctionner
avec
des
clients
à
la
CMU.
Résultat,
bizarrement,
beaucoup
de
patients
se
connaissent,
viennent
d’autres
centres,
de
la
rue,
sont
aidés
par
la
même
association.
Sur
le
principe,
je
n’ai
aucun
problème
avec
cela,
sauf
que
d’une
part,
ces
personnes
représentent
90%
de
la
patientèle
de
la
clinique,
et
que
lorsque
vous
êtes
étrangère
à
ce
microcosme
et
que
vous
débarquez
là
dedans,
vous
pouvez
être
un
peu
choquée
si
vous
n’êtes
pas
avertie,
et
que
d’autre
part,
sur
ces
90%,
il
y
en
a
la
moitié
qui
prend
la
clinique
pour
un
centre
d’hébergement
et
n’a
aucunement
l’intention
de
se
soigner.
Et
là
encore,
rien
n’est
fait
ni
mis
en
place
au
sein
de
la
clinique
pour
pallier
à
celà.
Résultat
:
trafics
en
tous
genres,
on
se
croirait
en
prison,
cadavres
de
bouteilles
un
peu
partout,
odeurs
de
cannabis
dans
les
couloirs…
On
se
fait
même
directement
livrer
au
portail
de
la
clinique
sous
les
yeux
de
tous.
Alors
il
reste
des
points
positifs,
certes,
mais
on
sent
beaucoup
de
découragement
au
sein
du
personnel,
et
si
j’ai
un
message
à
transmettre
à
la
Direction,
il
est
simple
:
à
vous
de
savoir
ce
que
vous
voulez
faire
de
l’Etablissement,
mais
si
vous
voulez
redresser
la
barre,
il
y
a
un
« peu »
de
travail
tout
de
même
…
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