5/5 Jean M. 3 years ago on Google
(Translated
by
Google)
Two
magnificent
medieval
half-timbered
houses
at
11
and
13
Rue
François
Miron,
Paris
(4th).
Buildings
in
memory
of
the
architecture
of
the
Middle
Ages,
dating
from
the
beginning
of
the
16th
century,
probably
around
the
reigns
of
Louis
XII
and
François
1er.
In
the
Middle
Ages,
the
main
raw
material
for
building
a
house
was
wood.
To
build
them,
each
floor
was
corbelled.
In
fact,
each
was
positioned
projecting
on
the
street
from
the
one
below.
This
way
made
it
possible
to
build
these
houses,
without
having
to
have
a
pillar
going
down
to
the
ground.
However,
the
two
half-timbered
houses
on
rue
François
Miron
lost
this
corbel
over
time.
They
had
the
annoying
disadvantage
of
shortening
the
spaces
between
two
houses
on
either
side
of
the
street.
So
the
fire
could
easily
spread.
The
house
on
the
right
has
a
classic
triangular
shape
at
its
top:
the
gable.
This
structure
was
the
most
protruding
from
the
facade,
often
practically
in
the
middle
of
the
pavement
of
the
narrow
streets.
Its
position
made
it
very
dangerous
for
passers-by.
Accidents
and
falling
sprockets
often
happened.
In
1607,
the
city
of
Paris
wanted
to
fight
against
the
risk
of
fire.
She
therefore
decides
to
lay
down
strong
town
planning
rules.
Indeed,
it
is
then
decided
that
the
pinions
are
prohibited.
In
addition,
the
exposed
beams
had
to
be
covered.
The
Parisian
facades
were
then
covered
with
white
lime.
At
the
beginning
of
the
16th
century,
these
houses
featured
signs:
a
reaper
and
a
sheep,
now
missing.
To
prevent
fires,
the
number
13
gable
had
been
removed
in
the
17th
century.
It
was
rebuilt
during
the
restoration
of
the
houses
in
the
1960s.
These
houses
now
house
a
jewelry
store
and…
a
libertine
club.
Here
is
how
we
designate
these
two
houses.
In
the
Middle
Ages,
the
streets
were
not
numbered.
You
could
tell
by
the
name
of
the
signs
they
carried.
Thus,
these
two
houses
have
kept
their
signs
in
their
name.
So
the
one
on
the
left
is
called
the
Reaper's
House.
The
second,
with
its
gable,
is
called
Maison
à
Sign
au
Mouton.
In
medieval
signs,
the
image
of
the
sheep
often
came
up.
Thus,
we
could
find
several
signs
of
this
type:
The
silver
sheep,
the
white
sheep,
the
crowned
sheep,
the
black
sheep,
the
golden
sheep,
the
two
sheep,
the
three
sheep,
the
sheep's
foot
...
For
a
very
long
time,
the
beams
were
not
visible
as
we
can
see
today.
This
presentation
dates
from
the
1960s.
Thus,
in
1967,
the
architect
Robert
Hermann
undertook
the
repair
of
these
two
houses.
He
gave
them
their
current
appearance,
by
bringing
out
the
timber
of
the
half-timbering
but
also
by
reworking
the
gable.
The
gable
that
can
be
seen
today
dates
from
this
restoration,
when
it
was
redesigned.
Note
of
course,
that
this
restoration
does
not
include
the
corbels
and
the
projections
on
the
street.
Rue
Cloche-Perce
plunges
into
a
gap
between
numbers
13
and
15.
(Original)
Deux
magnifiques
maisons
médiévales
à
colombage
aux
11
et
13
Rue
François
Miron,
Paris
(
4e
).
Edifices
en
souvenir
de
l’architecture
du
Moyen
Age,
datés
du
début
du
XVIe
siècle,
probablement
autour
des
règnes
de
Louis
XII
et
François
1er.
Au
Moyen
Age,
la
principale
matière
première
pour
construire
une
maison
était
le
bois.
Pour
les
édifier,
chaque
étage
était
réalisé
en
encorbellement.
En
effet,
chacun
était
positionné
en
saillie
sur
la
rue
par
rapport
à
celui
en
dessous.
Cette
manière
permettait
d’édifier
ces
maisons,
sans
avoir
à
disposer
de
pilier
allant
jusqu’au
sol.
Toutefois,
les
deux
maisons
à
colombage
de
la
rue
François
Miron
perdirent
au
cours
du
temps
cet
encorbellement.
Ils
avaient
le
fâcheux
inconvénient
de
raccourcir
les
espaces
entre
deux
maisons
de
chaque
côté
de
la
rue.
Ainsi,
le
feu
pouvait
facilement
se
propager.
La
maison
de
droite
dispose
à
son
sommet
d’une
forme
triangulaire
classique
:
le
pignon.
Cette
structure
était
la
plus
saillante
de
la
façade,
souvent
pratiquement
au
milieu
de
la
chaussée
des
rues
étroites.
Sa
position
la
rendait
très
dangereuse
pour
les
passants.
Les
accidents
et
les
chutes
de
pignons
arrivaient
souvent.
En
1607,
la
ville
de
Paris
souhaite
lutter
contre
le
risque
d’incendie.
Elle
décide
donc
de
poser
des
règles
d’urbanisme
fort.
En
effet,
il
est
alors
décidé
que
les
pignons
sont
interdit.
En
outre,
les
poutres
apparentes
devaient
être
recouvertes.
On
revêtit
alors
les
façades
parisiennes
de
chaux
blanche.
Au
début
du
16ème
siècle,
ces
maisons
comportaient
des
enseignes
:
un
faucheur
et
un
mouton,
maintenant
disparus.
Pour
éviter
les
incendies,
le
pignon
du
numéro
13
avait
été
enlevé
au
17ème
siècle.
Il
fut
reconstruit
lors
de
la
restauration
des
maisons
dans
les
années
1960.
Ces
maisons
accueillent
maintenant
une
bijouterie
et…
un
club
libertin.
Voici
comment
on
désigne
ces
deux
maisons.
Au
Moyen
Age,
les
rues
n’étaient
pas
numérotées.
On
se
repérait
par
le
nom
des
enseignes
qu’elles
portaient.
Ainsi,
ces
deux
maisons
ont
conservé
leurs
enseignes
dans
leur
nom.
Ainsi
celle
de
gauche
s’appelle
la
maison
à
l’enseigne
au
faucheur.
La
seconde
avec
son
pignon
a
pour
nom,
maison
à
l’enseigne
au
mouton.
Dans
les
enseignes
médiévales,
l’image
du
mouton
revenait
souvent.
Ainsi,
on
pouvait
trouver
plusieurs
enseignes
de
ce
type
:
Le
mouton
d’argent,
le
mouton
blanc,
le
mouton
couronné,
le
mouton
noir,
le
mouton
d’or,
les
deux
moutons,
les
trois
moutons,
le
pied
de
mouton…
Pendant
très
longtemps,
les
poutres
n’étaient
pas
apparentes
comme
on
peut
le
voir
aujourd’hui.
Cette
présentation
date
des
années
1960.
Ainsi,
en
1967,
l’architecte
Robert
Hermann
se
chargea
de
la
réfection
de
ces
deux
maisons.
Il
leur
donna
leur
aspect
actuel,
en
faisant
ressortir
le
bois
du
colombage
mais
aussi
en
retravaillant
le
pignon.
Le
pignon
qu’on
peut
voir
aujourd’hui
date
de
cette
restauration,
au
moment
où
il
fut
redessiné.
A
noter
bien
sûr,
que
cette
restauration
ne
reprend
pas
les
encorbellements
et
les
avancées
sur
la
rue.
La
rue
Cloche-Perce
s’engouffre
dans
une
brèche
entre
les
numéro
13
et
15.
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