1/5 Tlucius D. 1 year ago on Google
J'ai
été
admise
Ă
la
clinique
Dupré
en
décembre
2016
et
je
suis
partie
en
février
2019.
J'avais
fais
une
demande
d'admission
avant
les
vacances
d'été
2016.
Je
n'ai
pus
avoir
un
rendez-vous
de
post
admission
que
fin
octobre.
Le
docteur
Balkan,
"directeur"
de
l'hopital
de
jour
Ă
Dupré,
a
réussi
Ă
me
faire
perdre
presque
2
mois,
car
il
pensait
que
mes
parents
voulaient
me
mettre
Ă
Dupré
sans
mon
consentement.
Pour
info,
j'Ă©tais
trĂšs
timide
Ă
cette
Ă©poque,
et
parler
Ă
un
homme
plus
3
femmes
(2
soignantes
et
une
stagiaire)
alors
que
j'Ă©tais
seule
face
Ă
eux,
ça
me
bloquait.
Du
coup,
je
suis
entrée
Ă
Dupré
le
16
décembre
2016.
J'ai
eu
droit
Ă
des
vacances
oĂč
j'allais
a
une
clinique
avec
des
"activités"
qui
n'occupaient
pas
vraiment
(bracelet
brésiliens,
décoration,
origami,
jeux
de
société,
puzzle..).
A
Dupré,
la
moitié
de
toutes
les
vacances
ne
servent
qu'aux
"médiations"
(activités),
et
beaucoup
trop
de
temps
libre.
Les
médiations
en
dehors
des
vacances
peuvent
ĂȘtre
intéressantes,
si
vous
décidez
de
les
faire,
et
pas
qu'on
vous
les
impose.
Comme
dit
dans
un
autre
commentaire,
la
cantine
est
super,
on
demande
ce
qu'on
veut,
donc
au
moins
on
choisit
ce
qu'on
mange,
et
ils
avaient
toujours
la
pĂȘche
et
le
sourire.
Pour
l'Ă©ducation,
durant
ma
"premiĂšre"
année,
j'ai
été
dans
la
classe
"MARS"
avec
des
cours
différents
et
ils
sont
rajoutés
de
plus
en
plus,
ce
qui
aide
si
on
a
été
déscolarisé
avant.
La
plupart
des
profs
sont
sympa,
Ă
l'Ă©coute,
ils
s'adaptent
en
fonction
du
nombre
d'Ă©lĂšves,
ils
aident
plus
que
les
soignants.
Si
Dupré
ne
comprennait
que
la
partie
Ă©ducation,
ça
serait
parfait.
Ah
oui,
on
doit
avoir
2
psychiatres,
un
thérapeute
et
un
"référent",
Ă
quoi
ça
sert
?
Le
thérapeute,
Ă
faire
une
thérapie,
bien
Ă©videmment,
mais
le
référent
?
On
le
voit
une
fois
par
mois,
voire
une
fois
tous
les
2
mois,
et
si
le
dr
Balkan
juge
qu'on
a
besoin
de
médicament,
il
va
en
parler
Ă
notre
psychiatre
référent
pour
qu'il
nous
prescrive
des
médocs
alors
que
celui
qui
sait
si
on
en
a
vraiment
besoin
est
le
thérapeute.....
J'ai
quitté
Dupré
quand
j'ai
réalisé
que
cela
ne
m'apportait
plus
rien
de
rester,
mĂȘme
si
y
ĂȘtre
m'a
aidée
sur
certains
points.
Il
y
a
trop
de
négatif,
et
encore
une
fois,
c'Ă©tait
quelques
médiations
intéressantes,
les
profs
et
la
cantine
qui
m'ont
aidée.
J'ai
dĂ»
faire
une
lettre
de
"démotivation"
pour
dire
pourquoi
je
voulais
quitter
Dupré.
-Lâeffet
prison
oĂč
on
doit
rendre
des
comptes
tout
le
temps.
-Le
fait
quâil
nây
ait
pas
la
prise
en
charge
personnalisée
des
Ă©lĂšves
alors
que
le
Relais
en
avait
fait
l'Ă©loge
(un
"plus"
de
ce
genre
d'Ă©tablissement
"soins-Ă©tudes").
-Si
on
ne
rentre
pas
dans
une
case
(pour
savoir
comment
interagir
avec
l'Ă©lĂšve),
on
est
mis
d'office
dans
une
préexistante.
-Lâutilisation
constante
de
solutions
de
facilité
(ex.
:
du
mal
Ă
dormir
?
solution
:
médocs
ou
retirer
les
cours
du
matin,
alors
que
la
plus
grande
partie
de
mes
cours
ont
lieu
le
matin).
-Le
fait
de
devoir
faire
le
"pigeon
voyageur"
entre
les
Ă©tudes
et
lâhdj
(=hĂŽpital
de
jour)
-Tout
le
monde
fume,
Ă©lĂšves,
soignants,
profs
(Ă
quelques
exceptions).
-Le
fait
de
forcer
tout
le
monde
Ă
ĂȘtre
sociable
(notion
de
ânormalitĂ©â).
-Questionnement
incessant
et
Ă
chaque
réunion
:
demande
de
l'avis
de
l'Ă©lĂšve
et
des
parents
sur
la
réunion
précédente
("Qu'avez-vous
pensé
de
la
derniĂšre
réunion
?").
-Les
temps
informels
pour
nous
âapprendre
Ă
savoir
s'occuperâ.
-ĂlĂšves
qui
souhaitent
une
activité
et
qu'on
refuse
faute
de
place,
alors
que
d'autres
qui
ne
veulent
pas
faire
une
activité,
sont
inscrits
d'office.
Et
une
grande
difficulté
Ă
commencer
ou
arrĂȘter
une
activité.
-Lenteur
administrative
et
informations
pratiques
qu'on
doit
découvrir
par
soi-mĂȘme
(souvent
suite
Ă
des
choses
qu'on
nous
signale
qu'on
n'a
pas
le
droit
de
faire).
Désolée
de
la
longueur
de
l'avis,
mais
il
y
a
tellement
Ă
dire
que
je
ne
peux
pas
tout
mettre
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